Étudiants et jeunes en formation sur Bordeaux, Libourne et les alentours : Vous ne souhaitez pas vivre seul ? Vous voulez partager des valeurs humaines, parler et échanger avec une autre génération ? Vous aspirez à être dans un environnement serein pour étudier ? Offrez une présence conviviale et rassurante à un senior !
1ère étape : le dossier de candidature
L’étudiant doit remplir dûment le dossier de candidature permettant de mieux le connaître et identifier ses attentes. Si son dossier est retenu, un 1er rendez-vous téléphonique est organisé pour présenter l’association, les attentes générales des seniors, les contraintes inhérents à ce type de cohabitation, etc.
2ème étape : l’entretien
Si le jeune confirme sa volonté de cohabiter avec un senior, il sera reçu en entretien afin de clarifier ses préférences, ses disponibilités, ses habitudes de vie… Cet entretien permet également de rappeler les enjeux de la cohabitation avec une personne âgée, les avantages et les contraintes liés à ce mode d’hébergement, la charte, la formalisation des engagements, l’accompagnement.
Le dossier est considéré complet à la suite de cet entretien.
3ème étape : la mise en relation avec un accueillant potentiel
Une fois que nous avons trouvé un senior correspondant au profil de l’étudiant, nous proposons une rencontre au domicile du senior, en présence d’un proche du senior, d’un membre de l’association et de l’un des parents de l’étudiant (s’il le souhaite et dans le cas notamment d’un premier départ du domicile familial). C’est l’occasion pour chacun de faire connaissance et de confirmer sa volonté de vivre ensemble.
La décision de cohabiter avec ce senior revient ensuite aux deux futurs cohabitants. Après la rencontre, un délai de réflexion est proposé afin de bien mûrir cette décision. Si la réponse est positive, l’association se charge alors de la contractualisation de la cohabitation.
La convention d’hébergement formalise la cohabitation et détaille les conditions d’hébergement du jeune : lieux mis à disposition, la durée de la convention, les conditions de fin de convention, les conditions financières (participation aux frais), la remise des clés, les attentes et les obligations des parties. La convention est lue et commentée aux futurs cohabitants pour s’assurer que les clauses sont bien comprises et acceptées. L’état des lieux entrant caractérisant l’état du logement et le mobilier fourni par le senior est annexé à la convention.
L’accompagnement du jeune
Une fois le jeune installé chez le senior, ils ont un mois de découverte mutuelle. L’intervention pendant cette période est volontairement limitée à un entretien téléphonique, dont le but est de s’assurer que l’étudiant est bien entré dans le logement à la date dite et que chacun trouve ses marques.
Durant ce mois, le jeune et le senior peuvent d’un commun accord, mettre un terme à la convention, si l’un ou l’autre réalise par exemple que leurs caractères ne sont pas compatibles, etc.
Passé ce mois, l’association accompagne le jeune durant toute la durée de la cohabitation par des rencontres, seul ou avec d’autres étudiants (avec accord préalable).
Au-delà du mois de de découverte, l’étudiant a un mois de préavis si sa situation change et qu’il souhaite arrêter la convention.
Médiation
En cas de problèmes dus à des désaccords, incompréhensions, etc., VIVRE AVEC joue le rôle de médiateur. L’association peut recadrer, proposer des ajustements notamment au niveau des horaires et des disponibilités du jeune ou des attentes du senior.
En cas de mésententes plus aiguës, l’association n’hésitera pas à mettre un terme à la cohabitation.
Rappel :
Les seniors qui participent à la cohabitation solidaire sont autonomes. Quand on parle de présence sécurisante, il s’agit pour le jeune d’être présent régulièrement. Dormir au domicile du senior ne l’empêche pas de sortir, d’aller voir ses amis, etc. Le jeune apporte au senior une petite aide dans les activités de la vie courante : fermer les volets, sortir les poubelles, faire de petites courses àl’occasion, etc. Mais il n’est ni un garde malade, ni un auxiliaire de vie, ni un(e) infirmier(e).